Nos vaches




La maraîchine est une race de vaches typiques qui s'adaptent parfaitement à nos prairies. Revenue dans le paysage vendéen depuis quelques années, elle a bien failli disparaître à la fin des années 80. Aujourd'hui on en compte environ 2000.

C'est une vache à croissance lente avec une viande goûteuse.

Nous sommes fiers de contribuer à la préservation de cette race. D'une part pour conserver ce que nous ont légué nos ancêtres et d'autre part pour toutes les qualités qu'elles possèdent, allant de leurs aptitudes laitières, en passant par leur tempérament doux avec l'éleveur et bien entendu pour leur magnifique regard charbonné !




Notre troupeau évolue dans le bocage, c'est-à-dire de petites parcelles entourées de haies, elles changent souvent de parcelle pour profiter d'une herbe tendre mais aussi pour leur moral, n'oublions pas que leurs ancêtres étaient nomades ;)

L'écosystème de notre bocage et l'élevage des ruminants sont intimement liés et les haies leur offrent de l'ombre l'été et un abri lors du vent et de la pluie, de plus elles se régalent des feuilles d'arbres, l'été notamment.




Notre priorité en tant qu'éleveurs est de répondre aux besoins naturels de nos vaches, il en va de leur bien-être et donc du nôtre aussi :)

Nos vaches ont des cornes ! eh oui, les cornes ont une grande utilité pour les vaches. Elles sont le prolongement de leur sinus, ce sont des organes à part entière qui ont un rôle dans la digestion et la respiration, elles leur servent notamment à percevoir les goûts mais elles ont également un rôle social. Elles se reconnaissent et la forme et la taille des cornes déterminent leur place dans la hiérarchie.

Saviez-vous qu'on peut connaître les événements de la vie d'une vache en observant ses cornes ? Par exemple, chaque anneau à la base des cornes représente la naissance d'un veau.




L'alimentation du troupeau

Nos vaches sont nourries d'herbes fraîches qu'elles broutent dans nos prairies de mars à décembre.

L'hiver les vaches sont à l'abri, les prairies ont besoin de se reposer et nous nourrissons nos vaches d'herbe récoltée au printemps, en foin, c'est-à-dire séchée au soleil ou en enrubannage, conservée anaérobie. Elles ont aussi des céréales, cultivées en mélange (épeautre et pois) et des betteraves pour leur plus grand bonheur et celui des veaux qui profitent ainsi du lait de leur mère.

Ce complément est nécessaire à la finition des animaux de boucherie.

Nos pratiques culturales telles que les mélanges d'espèces et les rotations longues permettent de limiter les maladie et les ravageurs.







Nos volailles




Les poulets

Cous nus jaunes ou noirs, c'est une race à croissance lente à la chair particulièrement savoureuse. Ce sont des poulets qui aiment le grand air, ils ont besoin de place et de liberté en extérieur pour grandir. Nos poulets sont élevés durant près de trois mois ; ce qui leur confère des vertus tant nutritives que gustatives.




Les pintades

Ces oiseaux originaires d'Afrique sont réputés pour le goût de leur viande s'apparentant à du gibier. Leur plumage est remarquable et unique, tout comme leur chant peu mélodieux ^^ Elles sont élevées 90 jours minimum.




Les dindes

Blanches ou bronzées, ces volailles de nature curieuse profitent dans notre ferme de grands espaces en plein air. Ainsi, après en moyenne 120 jours d'élevage, vous pouvez déguster cuisses, manchons ou blancs de dindes aussi tendres que savoureux.




Nous travaillons à arborer les 6 hectares de parcours des volailles, avec notamment des pommiers et des poiriers. Les arbres offrent un abri aux volailles ainsi qu'une source d'alimentation distrayante notamment grâce aux insectes.

En plus de la vente directe nos volailles sont commercialisées en magasins bio et en boucherie avec la coopérative Volailles bio de l'Ouest. Elle regroupe une trentaine d'éleveurs 100% bio situés en majorité en Pays de Loire.






Notre bocage, un territoire à entretenir




Aucun traitement n'est réalisé sur nos cultures, ni pesticides, ni engrais de synthèse, dans le plus grand respect de la nature et de notre santé.

Nous avons à cœur d'entretenir notre bocage à travers la plantation de haies et d'arbres ainsi que la préservation des milieux aquatiques.

La biodiversité représente un point fort de notre ferme.




Le rôle de l'arbre

À la ferme Le Petit Moineau, on les trouve dans les haies, isolés, en bosquet ou regroupés en vergers plein vent. L'arbre nous rend une multitude de services précieux : il contribue à la qualité de l'eau que nous buvons en contenant et en filtrant l'eau des pluies, il offre un habitat et un garde manger formidable à la faune sauvage (et domestique !), il purifie l'air que nous respirons tous et il nous procure des fruits et du bois. Nous devons les gérer respectueusement et permettre aux générations futures d'en profiter.

Depuis notre installation en 2015, nous avons planté 1400 mètres de haies, 150 pommiers et poiriers pleine tige ainsi que 1500 m2 de bosquets et nous prévoyons d'en planter encore, au moins autant ^^

Il s'agit d'essences locales comme le chêne, le frêne, l'aulne, le cormier, le noisetier, l'alisier, le cornouiller, le troënne, etc. Les pommiers et les poiriers conduits en vergers plein vent seront greffés avec des variétés anciennes. On en retrouve aussi dans les haies ainsi que d'autres fruitiers comme des néfliers, des pruniers, des merisiers ou des cognassiers.




Le rôle des prairies

La ferme est constituée de 4 hectares de mélange de céréales et de betteraves. Les 56 hectares de prairies, elles sont donc au cœur de notre système. Comme pour nos animaux, notre mission est de les préserver, les protéger pour qu'elles soient pérennes et offrent une herbe de qualité à notre troupeau. Elles sont soit paturées par les vaches, soit fauchées pour faire du foin et de l'enrubannage. Elles reçoivent les fumiers des volailles et des bovins pour les nourrir et lorsqu'il fait trop chaud l'été et que l'herbe est grillée ou lorsque dans l'hiver elles sont trop gorgées d'eau nous retirons les animaux pour leur permettre de ne pas s'épuiser et de se régénérer. Elles peuvent ainsi vieillir en assurant une bonne production pour les vaches, des flores adaptées au climat et au sol mais également une réelle variété floristique et donc un milieu riche en biodiversité.

Les prairies sont elles aussi de véritables filtres pour avoir une eau de qualité et elles permettent de contenir les excès d'eau. La prairie pérenne permet au sol d'être structuré et elle stocke le carbone.




Le rôle des mares

Les mares permettent aux vaches de s'abreuver, elles sont protégées par des clôtures pour que ces dernières ne les détèriorent pas en s'y plongeant et ne les polluent pas à cause de leurs excréments. Pour protéger leur équilibre fragile, nous y avons donc installé des pompes que les vaches actionnent avec leur museau. Elles grouillent de vie, larves de libellule, tritons crêtés ou marbrés, grenouilles agiles… et elle permettent de contenir l'eau l'hiver et tout comme les arbres et les prairies elles contribuent à la qualité de l'eau que nous buvons tous.




Le rôle du bocage

Le bocage est un paysage créé par l'homme depuis des centaines d'années.

  • Il limite le ruissellement, réduit l'intensité des crues et filtre l'eau.
  • Il est le berceau d'une biodiversité extrêmement riche (oiseaux, petits mammifères, amphibiens, insectes, arbres, graminées, algues…).
  • Il constitue un héritage collectif. C'est une véritable spécificité paysagère de notre territoire ayant une valeur touristique, historique et de loisirs (randonnée, chasse…).
  • Grâce à tous ses éléments, il piège le carbone, stabilise le sol et le maintient vivant.

Sa pérennité est directement liée à l'élevage des ruminants nourris à l'herbe. En parcourant nos prairies, au détour d'une des mares ou au pied d'un chêne têtard, nous pouvons observer un grand nombre d'espèces propres à notre bocage comme les chouettes chevêches, le triton marbré ou la fritillaire pintade.

Nous avons à cœur de préserver l'harmonie qui existe entre nos animaux d'élevage et la nature qui les entoure.